Tous ces grands arnaqueurs de leurs puantes zones
Qui guettent la faille où ils peuvent s’introduire,
Ces vautours escortés de quelques amazones…
Mais jusqu’à quand encore pourront-ils me nuire ?

Et comme Prométhée sur les monts du Caucase,
Me voilà prisonnier d’un immonde manège,
Car ils ont décrété contre moi leur oukase,
Et mon compte au soleil fond tout comme la neige.

Ce sont tous ces salauds qui se parent de titres
De combattants glorieux de criminalité,
Et comme justiciers ils ont droit au chapitre…
Fasse qu’un jour je puisse enfin me révolter.

Dans leur antre j’irai, le bonnet sur la tête,
De coups de mitraillette les assassiner,
Mais je veux qu’ils soient tous ensemble de la fête,
Je signerai mes tirs de coups déterminés.

J’en ai bien repéré qui pourraient supplier :
Ils ont fait tant d’approches tarabiscotées
Que je prendrai plaisir à les faire plier
A voir leur sang gicler en grandes pelletées. (24/06/16)