S’il n’avait pas un "n" à la fin de son nom,
Celui-ci pourrait bien prêter à confusion,
Il manquerait encor de faire une élision,
C’est bien compliqué et j’encours le cabanon.
Voilà qu’avec Fabius il est en Algérie
Pour inaugurer une usine de Renault,
Ainsi sont les échanges internationaux :
Aziz au Val-de-Grâce pour sa plomberie.
Mais quand dans le même temps ferment nos usines
Et que croît sans arrêt la courbe du chômage,
Que notre économie croule de son naufrage,
Comment pouvoir louer cette absurde cuisine ?
Et à les voir tous deux parader à Oran,
Nos deux ambassadeurs d’un autre renouveau,
Nos frères ennemis pourront crier "Bravo !"
Qui devrait apaiser de petits différends.
J’entends le philosophe alors ratiociner
Sur les pourquoi et comment de l’opération :
C’est vrai qu’avec Ricœur*, de belles contorsions,
L’herméneutique sait toujours embobiner. (10/11/14)
* dont il fut, paraît-il, le larbin et dont j’ai suivi les cours.