Platini prendrait-il en charge la FIFA ?
Malheur pour le football ! Pitié pour le français !
Vautré dans son fauteuil comme en un bon sofa,
Il serait rassuré de tous ses faux succès.

Sur le terrain bien sûr les erreurs d’arbitrage
Seraient renouvelées et mieux même augmentées,
La vidéo considérée comme un outrage,
Fautes non sanctionnées sans être contrôlées.

Car c’est sa bête noire, cette vidéo,
Au rugby, au tennis pourtant utilisée,
Mais Platini maintient encor ses idéaux
Du temps des défilés sur les Champs Élysées.

Et le français, mon Dieu, tellement brocardé :
D’un adage surtout qu’il pensait si fécond,
Mais tordu à l’excès, si mal échafaudé,
"Qu’importe l’ivresse, quand on a le flacon".*

Il lui faudra encor faire bien des progrès
Pour prétendre à cette responsabilité,
Car ce serait, à son insu et de plein gré,
Que le foot mourrait de sa grande fatuité. (31/07/15)

"Qu’importe l’ivresse, pourvu qu’on ait le flacon" (sic)