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Les impôts s’envolent et la France s’écrase.

, par  h16 , popularité : 4%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Pas de doute : la France est un paradis fiscal. C’est-à-dire que pour le fisc et les taxopathes compulsifs, la France est un vrai paradis.

Ceci n’est pas une exagération. À ce sujet, l’actualité offre souvent d’intéressantes collisions d’informations que nos médias s’empressent généralement de ne pas rassembler, ces derniers n’aimant ni les coïncidences, ni les contradictions qui viendraient perturber les histoires (rigolotes et souvent à dormir debout) qu’ils nous racontent.

Prenez par exemple l’appel solennel et parfaitement hypocrite du gouvernement aux Français à réduire leur consommation dans le cadre de leur plan de sobriété énergétique : alors que le consommateur français est déjà tabassé par des prix de l’énergie particulièrement élevés, que ces prix sont, du reste, majoritairement composés de taxes et de prélèvements vexatoires pour punir leur consommation, les habituels clowns gouvernementaux veulent les inciter à faire des efforts et éviter le gaspillage. Après la régulation des températures maximales de chauffage dans les foyers, voilà la régulation des températures minimales de climatisation dans les magasins.

Toute honte bue et avec un En même temps tout macronien, on apprend que les prélèvements obligatoires ont atteint des records cette année en France , avec une fiscalité qui augmente (c’est surprenant) beaucoup plus vite que le revenu des ménages.

Et cette fiscalité délirante record se double d’une inventivité sans pareille , comme en témoigne le frétillant factotum locataire actuel de l’Élysée dont l’arrogance et l’incompétence lui font souhaiter une extension internationale (mondiale si possible) de ces taxes et autres vexations.

En tout cas, pas de doute : avec des prélèvements à hauteur de 759 milliards d’euros et une augmentation de 7 % des recettes – soit 50 milliards tout de même, les sourires et les joues rosies de plaisir sont de mise à Bercy où ces belles recettes viendront abonder un budget… en déficit !

Cependant, une question s’impose : mais où diable passe tout ce pognon de dingue ?

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On pourrait pointer certaines dépenses (pour l’Ukraine, sous forme matérielle ou financière ), on pourrait évoquer les nombreux, dispendieux et systématiquement inutiles plans plus ou moins quinquennaux d’innovation dans tels ou tels domaines à la mode – oublions le cloud, ce fut rigolo mais c’est du passé , et concentrons-nous à présent sur l’intelligence artificielle, c’est encore plus amusant ! – et croire qu’elles justifient cette explosion fiscale française.

Manque de bol, même avec ces prélèvements records, la plupart des ministères couinent au manque de moyen, et les sempiternelles pleurnicheuses officielles réclament donc encore plus de taxes et de ponctions, à commencer par la Culture qui, actuellement, se roule par terre pour obtenir une nouvelle taxe sur le streaming

Au passage, on pourra remarquer la gymnastique phénoménale du chef de l’État qui peut, en même temps, louer ironiquement l’inventivité, la créativité sans limites de la taxation française d’un côté, de l’autre se lancer lui-même dans ce genre de propositions, tout en continuant par ailleurs de faire croire aux journalistes (qui relaient ces âneries sans sourciller) qu’il a rendu obscène – selon le terme d’Alain Minc , épave triste de la macronerie – l’idée même d’une augmentation d’impôts.

En face de ces dépenses, reconnaissons que nous disposons à présent d’hôpitaux rutilants, d’écoles d’excellence, de routes superbement entretenues et de services publics respectueux et toujours au taquet pour en faire plus pour les assujettis. Je n’évoque pas notre armée, notre justice, notre diplomatie et notre police qui font pâlir d’envie tous les pays du monde devant leur prestance, leur solidité et leur intégrité.

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Bien sûr, lorsqu’on épluche sérieusement les différents postes de dépense, on se rend compte que plus de la moitié (57 %) ne sert qu’à une chose : maintenir une part croissante du peuple sous respiration artificielle de subsides divers, en bidouillant subtilement les différents curseurs économiques pour permettre à cette tranche de population de survivre tout en garantissant qu’elle ne puisse jamais vraiment s’émanciper de la tutelle étatique.

Difficile équation qui vise à éviter que les Sans-Dents remontent à Paris afin d’aller déboîter quelques mâchoires de Belles-Dents qui ont trop souvent tendance à oublier que le système actuel ne perdure que grâce aux efforts des premiers.

On comprend donc que les classes moyennes, écrasées d’impôts, perclues de dettes qui grossissent de façon exponentielle au fil des mandats, soutiennent le reste du pays à bout de bras. Ceci ne peut plus continuer encore très longtemps : chaque jour qui passe, ceux qui ont compris l’arnaque se retirent du système. Petit à petit s’amenuise inexorablement le nombre de ceux qui payent pendant que grossit à vue d’œil celui de ceux qui en bénéficient, à tel point que maintenant, davantage de foyers bénéficient des aides et subsides de l’État que de foyers qui les financent (seulement 44,6 % des foyers sont imposables)… L’incitation à remettre en cause un tel système a ainsi totalement disparu, et la mascarade qui tient lieu de démocratie française n’est plus à même de seulement imaginer qu’on puisse trouver un autre système, un tantinet plus juste et moins spoliateur.

Cependant, avec des taux d’intérêt qui explosent à la hausse, la dette ne peut plus grossir sans pousser les contribuables à bout et l’État à la cessation de paiement. En réalité, le record de prélèvements est un record fort inquiétant : le point de rupture est dépassé, et ce n’est plus qu’une (courte ?) question de temps avant que, d’un coup, les robinets à pognon public s’assèchent brutalement.

Et lorsque cela va se produire, le peuple français n’aura que les gueules ahuries des dirigeants actuels pour tenter de les rassurer.

Forcément, ça va très bien se terminer.

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