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Marre des marches blanches !

, par  NEMO , popularité : 8%
NJ-Ile de France

Marre des nounours, des bougies, des fleurs, des larmes, des « salauds d’extrême-droite, vous n’avez même pas la décence de respecter la douleur des familles », des pas d’amalgame, et surtout, surtout, marre de l’abjecte inversion accusatoire pratiquée par les vrais responsables de ces crimes vite qualifiés de faits divers par la gauche, de faits de société par la droite (quel courage), pour ne pas vouloir voir qu’il s’agit d’une invasion sanglante, par des peuples qui nous détestent parce qu’ils nous envient.

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J’en suis au point que quand j’entends la phrase « marche blanche », j’ai envie de sortir mon revolver (hélas, je n’en ai pas). Je suis en colère, écœuré, dégouté de mes contemporains qui continuent à voter pour ceux qui, ayant créé le problème, sont à l’évidence incapables d’appliquer la solution, pourtant de bon sens ; dégouté de nos médias flagorneurs qui se torchent avec la déontologie du journalisme ; écœuré par nos « artistes » engagés sous perfusion de fonds publics, de notre justice qui a perdu de vue son devoir de protection de la société et ne pense que réinsertion et droits du mis en cause, et même, aussi, de notre police quand elle obéit aveuglément et avec zèle à des ordres indignes, sans même essayer de « trainer des pieds ».

Tenez, il y avait dimanche dernier la reconstitution de la mort de Nahel. Un bel exemple de renoncement à tous les étages : du président de la République - mais, bon, de lui, on ne peut pas attendre grand-chose-, s’acharnant sur le policier immédiatement présumé coupable ; de la justice, enfermant sans nécessité pour l’enquête un représentant de la loi pendant plus de 4 mois, en ignorant des faits bien réels, eux, la Mercedes de 40 briques conduite par un mineur sans permis, sans assurance, la corrida urbaine, le refus d’obtempérer, la tentative de fuite qui aurait pu être mortelle pour des passants innocents. Dans la plupart des pays de l’autre rive, le flic aurait été félicité, et la famille du mort aurait eu intérêt à la mettre en veilleuse, plutôt que de se répandre dans les médias. Et ne parlons pas des people, ou des médias collabo. Si encore la lâcheté institutionnelle nous avait donné quelques années de répit. Mais la mort de Nahel, on le sait, a été le prétexte rêvé au déchaînement de toutes les haines de la France. Une répétition générale avant le grand soir…

Depuis, il y a eu coup sur coup les tentatives écœurantes d’expliquer que les « victimes », quand elles n’ont pas le « bon » profil, devraient s’abstenir de provoquer leurs assassins, d’autant plus quand ceux-ci ont le « bon » profil : il est vrai que ces gentils assassins, passés sans préparation (c’est notre très grande faute, de ne pas les avoir mieux accueillis) d’une civilisation tribale à une civilisation supérieure, pratiquant d’autres mœurs, souvent enfants soldats, n’ayant connu que guerres et tueries, vont nécessairement réagir aux provocations racistes de natifs haineux d’une manière qu’on n’a pas l’habitude de pratiquer dans nos contrées policées, où la mort d’un scarabée fait chavirer les cœurs les plus endurcis. En clair, le tueur est excusable, il n’a pas atteint notre degré de civilisation, tuer est pour lui un moyen d’expression comme un autre. Le punir ne servirait à rien, il ne comprendrait pas. Il faut l’éduquer plutôt que le punir, le faire accéder progressivement à la lumière, faute de quoi, si on se laissait aller à la facilité de la violence policière et judiciaire réclamées par l’extrême-droite, ce serait nous qui nous enfoncerions dans les ténèbres de la barbarie. Il y va de la grandeur et de la supériorité de notre civilisation occidentale. Raciste ? C’est celui qui le dit qui l’est !

Pour en terminer, une constatation que vous aurez sans doute faite : ces meurtres de jeunes français ne sont plus la spécialité de Paris et de sa périphérie vivre ensembliste, mais se produisent un peu partout en France, y compris dans la France la plus profonde, signe que le cancer se généralise. Je vous rappellerai une phrase de notre vénéré Président : « il faut répartir les difficultés sur tout le territoire ». Je suis obligé de convenir que pour une fois notre grand timonier aura tenu une de ses innombrables promesses : que ce soit la chienlit partout.