On est en plein délire, il ne faut pas en rire,
Bien que se dessine l’esquisse d’un sourire :
L’actualité nous revient de son passé,
Sarko s’étripe avec François le compassé.*
Il revient, s’agitant, la mine volontaire,
De ses tics redondants qu’il n’a jamais su taire,
Mais le "Tout pour la France", il se veut le changer,
Et surtout tout d’abord avec moins d’étrangers.
Mais que ne l’a-t-il fait alors qu’il le pouvait ?
S’est-il ensommeillé sous quelque chaud duvet ?
Le voici tout à coup boxant de moulinets
Les fantômes de tous ses anciens cabinets.
Flotte ainsi dans l’air comme un parfum de revanche :
Il est temps sans doute de retrousser ses manches.
Le bidochon, lui, est bien au bout du rouleau,
Il est temps de se remettre vite au boulot.
Une lueur d’espoir vient poindre à l’horizon,
Tempérée pourtant de judicieuses raisons…
Mais de toutes façons, que l’autre disparaisse,
Et qu’enfin nous revienne une ère enchanteresse ! (17/09/16)
* en un mot