CHÂTIMENT

Depuis que les gauchos l’ont si bien adoubé,
Depuis que le troupeau de bovins l’a élu
Et depuis que par eux il est resté plombé,
De notre triste Histoire on a vite tout lu.

Il est empêtré dans l’inefficacité,
Lui, le président qui ne prévoit jamais rien,
Il a toujours manqué de quelque volonté
Sauf à haïr Bachar, le courageux Syrien.

Sa myopie l’a toujours empêché de bien voir,
De ne pas distinguer rêve et réalité
Il n’a fait que souscrire à quelques faux savoirs
Que lui avait appris sa collégialité.

Et pour échapper aux critiques qu’on lui fait,
Il mime ce qu’il est, croyant s’en distancier :
Le vide de pensée et ce qu’il contrefait
Sont, entre autres, deux motifs pour le disgracier.

Car rire de soi-même ne peut dispenser
Que d’autres puissent rire, encore plus outrés,
Et s’autoflageller ne peut laisser passer
Le châtiment que l’on devra administrer. (30/10/16)