Le réchauffement devrait plutôt accentuer des crises et conflits qui génèrent déjà des déplacements internes dans les pays du Sud, estiment des spécialistes français de l’immigration. Un discours à contre-courant des projections des experts du climat, notamment ceux de l’Onu (Giec), ou d’organisations comme la Banque mondiale qui chiffre à plus de 200 millions les personnes poussées à l’exode en 2050 en raison des impacts du réchauffement de la planète, des sécheresses et autres cyclones. Un « chiffre bidon », balaye François Héran, démographe qui dirige la chaire migrations du Collège de France.