On n’aura rien construit qui soit une nation
De juxtapositions de peuples bigarrés :
Ce ne sera pas de leur spécification
Qu’on en trouvera ’l’âme" en tous nos transférés.
Quand ont été détruites toutes nos frontières,
De tous les horizons on a vu débarquer
Peuplades d’étrangers faisant leurs pissotières
De nos parcs et jardins jusqu’à y déféquer.
La France demeure le patchwork d’immigrés :
Il nous fallait alors composer avec eux,
On nous demandait de le faire de plein gré,
Sans être à Pôle Emploi toujours plus belliqueux.
Notre Nation a désormais perdu son « âme »,
Le melting pot dont le pays est composé,
Que les bons esprits ont réclamé et acclament,
N’est plus la France qui a agonisé.
Du « vivre ensemble » et d’un « héritage indivis »
Rien n’est plus possible, car tout part en fumée,
Renan s’est bien trompé et de son préavis
Ses bulles envolées se sont bien consumées. (29/07/17)
* cf. E. Renan - 11/03/1882