Il a des formules qui resteront ancrées
Dans le grand bêtisier de France mal aimée.
Derrière les fagots elles sont consacrées
De ce qui fera bien leur grande renommée.
« Il suffit en effet de traverser la rue
Pour trouver du travail » et cela est facile :
Voyez tous ces chômeurs qui dans les brancards ruent,
De Pôle Emploi devenus de parfaits fossiles.
« Loin d’être ce dont on pourrait se départir,
L’immigration est pour nous une grande chance » :
Bien la prendre en charge sans la laisser partir
Nous ouvre l’horizon de notre déshérence.
« La meilleure façon de payer son costard,
C’est naturellement de devoir travailler »
Tous les jours, et les nuits et jusques à bien tard
Et le chômage alors sera embastillé…
… Les contrevérités de notre Chef d’État
Font florès dans toutes ses oraisons funèbres…
Mon pauvre freluquet ! Tu n’es guère en état
De juger du réel dans d’épaisses ténèbres. (19/10/2018)