INFO 735 MILIANA

RECHERCHES :

Je suis à la recherche de la famille de Monsieur BONNER Joseph, porté disparu le 17 février 1958 entre DJELFA et LAGHOUAT. Agé de 44 ans, demeurant alors à ALGER, c’était un conducteur au service de la Société Algérienne des Transports Automobiles Sahariens (20 rue de DINAN à Alger).

Pour me contacter SVP : jeanclaude.rosso3 chez gmail.com

D’avance MERCI.

Culminant à 740 mètres d’altitude, MILIANA est situé à 114 km au Sud-ouest d’ALGER, à 50 km à l’Ouest de MEDEA et à 92 km à l’Est d’ORLEANSVILLE.

La ville est bâtie sur une plate-forme rocheuse aux contours abrupts en saillie sur le penchant méridional du mont ZACCAR qui la couvre entièrement au Nord. Elle domine, à l’Est et au Sud la vallée du CHELIF et à l’Ouest un grand plateau qui s’étend jusqu’à la chaîne de l’OUARSENIS

MILIANA fut longtemps une capitale-refuge des rois Numides.

La plupart des historiens s’accordent à situer la date de fondation de MILIANA vers la fin du premier siècle (avant Jésus Christ) ; la ville aurait été édifiée par l’Empereur OCTAVE entre 27 et 25 avant Jésus-Christ. En raison de sa position stratégique, il y fit installer une garnison romaine pour surveiller la plaine du CHELIFF et ZUCCHABAR était l’une des grandes cités de la province de Mauritanie Césarienne.

Après la prise d’Alger en 1830, les Français se heurtent à la résistance de l’Emir ABD-EL-KADER qui installe à MILIANA un califat en 1835. Le traité de paix de DESMICHELS garantit à l’Emir de prendre possession de MILIANA.

L’occupation de la ville, par les Français eut lieu le 8 juin 1840 et MILIANA fut érigé en chef-lieu de district par un décret du 4 novembre 1850.

MILIANA a été doté d’une banlieue de colonisation, bien restreinte encore, qui a été immédiatement mise en culture, et d’un territoire civil qui comprend, outre cette banlieue, le village d’AFFREVILLE. Comme fonction politique, MILIANA défend l’approche de la MITIDJA, surveille les tribus du Sud-ouest de la province d’ALGER, et commande la haute plaine du Chéliff.

Défendu en partie par des escarpements naturels, en partie par de hautes murailles, il est imprenable. Le camp de l’oued-BOUTAN, établi aux pieds du Zaccar, après l’occupation française, recevait les approvisionnements de fourrage et de grains récoltés dans la plaine. Par TENIET-EL-HAAD on atteint le Sud.

Je vous invite à découvrir cette belle localité grâce aux différents auteurs précités

BONNE JOURNEE A TOUS
Jean-Claude ROSSO

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