L’AIR D’UN CON (sur l’air de G.Brassens : Marinette)

Quand j’ai pris le micro pour déballer mes p’tites sornettes
Tout le monde a bien ri, car tous les savaient bien déjà…
Je l’ai donc mis de côté, pour mieux faire place nette,
Oui, j’avais l’air d’un con et on m’a traité de goujat !

Quand sur mon grand front rayonnait ma si jolie houppette*,
Je pensais que chacun pouvait en être fort jaloux :
Ce n’était pas la peine de jouer de la trompette,
Les filles pourraient donc m’appeler « mon petit loulou ».

Mon regard d’acier pouvait bien les faire frissonner,
Toutes ces demoiselles me dévorant des deux yeux
Elles étaient toutes en transes, j’allais les fasciner :
J’allais pouvoir les faire monter au plus haut des cieux.

Avec mon petit air futé de très grand président
Je savais que je pourrais faire du rentre-dedans…
Mais j’ai glissé à terre et on m’a pris pour un vrai con,
Et avec mon air contrit, je devins tout rubicond. (7742 - 7/02/2019)

*comme au plafond pendue une vieille chaussette