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Le point de non-retour

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
L’influence des pays du Golfe en pratique...
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Israël a franchi la ligne rouge. L’Occident va-t-il en faire autant ?

par Gordon Dimmack

Les nouvelles ce matin marquent un tournant non seulement pour Gaza, mais aussi pour toutes les démocraties occidentales qui prétendent encore être du bon côté de l’histoire.

Le gouvernement israélien a officiellement approuvé un plan d’occupation de la ville de Gaza, prévoyant de remplacer toutes les instances palestiniennes existantes et d’affirmer un contrôle permanent sur la bande de Gaza. Selon le compte-rendu de leur propre cabinet, ce nouveau régime ne sera ni le Hamas ni l’Autorité palestinienne, mais une entité entièrement sous contrôle israélien.

En d’autres termes, ce plan est une colonisation déguisée en « administration ». L’objectif n’est ni la paix, ni la sécurité, ni même le retour des otages. L’objectif est le contrôle total, la prochaine étape du projet du Grand Israël, mené au grand jour sous les yeux du monde entier.

Nous attendons maintenant de voir ce que le Royaume-Uni – et le reste de l’Occident – fera de cette information.

Car nous avons atteint le point de non-retour.
Plus d’excuses

Pendant des mois, les gouvernements occidentaux ont tenté de jouer sur les deux tableaux. Ils ont publié des déclarations ambiguës, appelé à la retenue et évoqué une « solution à long terme ». Certains ont même gelé le financement de l’UNRWA tout en continuant d’approuver les exportations d’armes.

Ces manœuvres politiques ne sont plus tenables.

Il ne s’agit pas d’une zone grise. Ce n’est pas une question d’interprétation. Ce n’est pas un « défi » de politique étrangère. Israël prévoit désormais ouvertement de gouverner une population prisonnière, privée de droits, de souveraineté et de toute possibilité de participer à définir son propre avenir.

C’est la définition même de l’apartheid – et dans ce cas, c’est un apartheid issu du génocide.

Si notre gouvernement continue de soutenir une telle politique, nous ferons face à une réalité très sombre :

Ils agissent en toute connaissance de cause. Ils ne se sont pas trompés. Ils sont complices.
Dernière chance de changer de cap

Mais une vérité pesante demeure : ils n’ont pas encore franchi le pas. Pas complètement.

Si le Royaume-Uni agit maintenant, s’il commence à sanctionner Israël, à expulser son ambassadeur, à suspendre ses exportations d’armes et à se joindre aux tentatives mondiales d’isolement diplomatique du régime d’apartheid, alors il peut encore éviter de sombrer avec lui.

Ce gouvernement pourra alors dire : « Nous sommes intervenus quand c’est devenu indéniable. Nous avons établi une ligne rouge. Nous avons choisi de préserver le droit international et notre propre intégrité plutôt que de nous laisser entraîner dans sa chute ».

Mais le temps presse. Et s’ils n’agissent pas, il n’y aura plus de retour en arrière.
L’histoire jugera

Israël compromet son avenir en suivant cette voie. Il suit même exactement le chemin inverse. Son image à l’international en pâtit. Les boycotts se multiplient. L’économie commence à péricliter. Le soutien diplomatique s’amenuise. Et maintenant, son propre peuple fuit, non pas au sens figuré, mais au sens propre.

Le tourisme est au point mort. La principale source de revenus de Tel-Aviv a disparu. Les avions sont à moitié vides. Les voyages du programme Birthright sont annulés. Les artistes internationaux refusent de se produire dans le pays. Les avertissements aux voyageurs se multiplient de la part de gouvernements autrefois amis. Le Groupe de La Haye et d’autres groupes exercent une pression économique. Qui irait se rendre dans un État d’apartheid qui bombarde des civils au journal de 20 heures ?

Et que dire de ceux qui partent ?

Nous avons tous vu ces images d’Israéliens qui s’installent en Europe, en Amérique et partout ailleurs, pour se heurter à la crainte, à des restrictions de visa et, dans certains cas, à une hostilité ouverte. On ne les accueille plus à bras ouverts. Ils sont traités comme des criminels, pas parce qu’ils sont juifs, mais parce qu’ils viennent d’un État paria qui entraîne le peuple juif dans le bourbier du génocide.

Même les Israéliens en vacances sur des bateaux de croisière ne sont pas les bienvenus.

Ce qui soulève une question très simple :

Si personne ne veut aller là-bas et que personne ne les accueille ici, quel avenir pour cet État ?

En effet, les projets coloniaux reposent avant tout sur l’immigration. Si plus personne ne veut plus s’installer dans les colonies et qu’au contraire, les colons essaient d’en sortir, alors les jeux sont faits. Et c’est précisément ce à quoi nous assistons actuellement.

Il ne s’agit pas seulement de l’effondrement de la réputation internationale d’Israël. Pas plus que l’effondrement de son projet politique.

C’est l’exode.

C’est la fin.

C’est ce que j’écris depuis des mois.
Tous leurs mensonges

Combien de fois Israël nous a-t-il menti juste ces deux dernières années ?

Le bombardement de l’hôpital al-Ahli, par exemple ? Imputé à une roquette palestinienne qui aurait raté sa cible, jusqu’à ce qu’images et analyses révèlent une toute autre version des faits.

La boulangerie présentée comme un « dépôt du Hamas » ? Une pure fiction.

Les convois d’aide « utilisés comme couverture » ? Une affirmation maintes fois démentie.

Les fameux « centres de commandement du Hamas sous les hôpitaux » ?

Et les deux mensonges les plus gros de tous ?

• Les « 40 bébés décapités » – une affirmation répétée par les dirigeants mondiaux et les grands médias. Pas de noms. Pas de photos. Pas de corps. Pas de preuves. Juste un mensonge macabre pour justifier la vengeance aveugle.

• Les « viols collectifs commis par le Hamas » ont été martelés sans relâche, repris au Parlement et à la une des journaux. Or, les preuves médico-légales ont toujours fait défaut. Les enquêtes n’ont rien donné. Et les allégations se sont effondrées dès la première analyse.

Et pourtant, le mal était fait. Les images se sont gravées dans la conscience collective. Israël a obtenu son permis de tuer – et l’Occident l’a applaudi.
Et les médias ont joué le jeu

C’était plus que l’échec des services du renseignement. Ces manœuvres ont été délibérées et coordonnées, et conçues pour justifier le génocide.

Et les médias sont tombés dans le piège.

Ils l’ont cautionné.

C’est inacceptable.

Amplifier des mensonges cautionnant le génocide et prétendre ensuite qu’on n’a fait que son travail est intolérable.

Surtout pas cette fois.
Qu’est-ce qui les pousse à continuer ?

Si le Royaume-Uni, les États-Unis ou toute autre démocratie occidentale continue de soutenir pareille chose, après toutes les horreurs commises, alors une seule conclusion s’impose : ils sont sous le coup d’un chantage.

Aucun gouvernement digne de ce nom, aucun être humain un tant soit peu honorable ne soutiendrait un tel carnage, à moins d’y être contraint.

Peut-être s’agit-il de compromissions. Peut-être des accords secrets. Peut-être la menace silencieuse de l’option Samson, la doctrine nucléaire « apocalyptique » d’Israël. Peut-être quelque chose de pire encore. Mais qu’on ne nous parle plus de diplomatie, de « valeurs communes » ou d’alliances.

Ce qui les pousse à continuer.

Si le Royaume-Uni, les États-Unis ou toute autre démocratie occidentale continue de soutenir ces agissements, après tout ce qui s’est passé, alors une seule conclusion est possible : ils sont sous le joug du chantage.

Aucun gouvernement digne de ce nom, aucun être humain un tant soit peu civilisé ne soutiendrait un tel carnage, à moins d’y être contraint.

Peut-être s’agit-il de compromissions. Peut-être des accords secrets. Peut-être la menace silencieuse de l’option Samson, la doctrine nucléaire « apocalyptique » d’Israël. Peut-être quelque chose de pire encore. Mais qu’on ne nous parle plus de diplomatie, de « valeurs communes » ou d’alliances.

Ce n’est pas un comportement acceptable. Ce n’est pas de la politique courante. C’est une complicité de génocide en direct à la télévision.

Et ceux qui y participent savent exactement ce qu’ils font.

Ils sont impliqués jusqu’au cou dans les pires crimes de notre époque – et s’ils persévèrent, ils ne seront pas seulement coupables.

Ils seront damnés.

La dernière ligne à ne pas franchir.

C’est la dernière ligne à ne pas franchir.

La limite.

Le point de non-retour.

Si le Royaume-Uni continue de protéger Israël après tout cela, s’il continue de prétendre qu’il s’agit de « sécurité », de « lutte contre le terrorisme » ou de « stabilité dans la région », alors notre establishment en matière de politique étrangère est vraiment perdu.

Car rester les bras croisés pendant qu’un génocide est perpétré, documenté, géolocalisé et horodaté en temps réel, sans rien faire pour l’arrêter, ne fait plus de vous une démocratie qui défend le droit international.

Vous ne serez plus qu’un autre État voyou, doté de meilleures relations publiques.

source : Gordon Dimmack via Spirit of Free Speech

Voir en ligne : https://reseauinternational.net/le-...