Le Premier président de la Cour des comptes se permet tout et n’importe quoi.
Dans une pendule du 19 janvier dernier, nous posions la question : « Pierre Moscovici respecte-t-il son obligation de neutralité ? ». En effet, l’omniprésence médiatique du Premier président de la Cour des comptes commençait à se faire sentir fort désagréablement et ce, alors même que la Cour doit faire montre d’indépendance, d’impartialité et de neutralité aux termes de sa charte de déontologie. Or, Pierre Moscovici avait la fâcheuse tendance à oublier son obligation de neutralité statutaire au profit de son idéologie socialiste. Malheureusement, les choses empirent depuis quelques semaines. Il y a d’abord eu l’affaire de la nomination de Najat Vallaud-Belkacem dont le profil ne semblait pas le plus idoine pour devenir Conseiller maître, mais qui présentait l’avantage d’avoir été et d’être toujours socialiste. Affaire dans l’affaire : des personnes sûrement mal intentionnées ont souligné qu’il y avait tout de même beaucoup de socialistes dans l’entourage de Pierre Moscovici, à tel point qu’elles en sont venues à se demander s’il fallait avoir sa carte du parti pour intégrer les plus hauts postes de l’institution…
Pierre Moscovici doit respecter son obligation de neutralité
Ensuite, le 6 août, « Mosco » s’est fendu d’une publication sur X : « Je suis choqué qu’après avoir été largement élue par ses pairs à la tête des Scouts et guides de France, Marine Rosset soit amenée à démissionner 2 mois après, du fait d’attaques sur ses engagements politiques et son homosexualité. Elle a tout mon soutien ».
Précisons qu’il s’agit d’un mouvement catholique de jeunesse et que Marine Rosset est (par le plus grand des hasards sans doute) socialiste. Nous avouons avoir du mal à saisir le rapport entre la Cour des comptes et cette affaire, même si le Premier président a réagi sur son « compte personnel ».
Il est clair comme de l’eau de roche que Pierre Moscovici, ancien ministre de l’Economie et des Finances de François Hollande (une référence donc), prépare activement son retour en politique. En attendant, de deux choses l’une : soit il respecte enfin son obligation de neutralité, soit il doit urgemment démissionner.
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