La voilà, la France qu’on aime ! Celle qui ne transige pas sur ses principes.L’histoire en elle-même est anecdotique : l’Elysée a préféré annuler un prochain déjeuner avec le président iranien Rohani, de passage à Paris, plutôt que d’accéder à ses exigences. Lui voulait un repas halal et sans vin sur la table. Il lui a été répondu : non. Rien que de très normal en fait. Il ne revient pas à un invité de dicter ses conditions. Pourtant, cette élémentaire fermeté est loin d’être une évidence. La République, minée par le doute, la honte, la culpabilité, a renoncé à être une référence, un modèle, pour les populations nouvelles qui la rejoignent. La recherche de l’apaisement incite le pouvoir à répondre, le plus souvent, oui, aux dérogations demandées. Mais cette timidité affaiblit la France. Il est temps qu’elle apprenne à dire plus souvent : non !
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La tradition n’est pas le culte des cendres, mais la préservation du feu. Gustav Malher