RONDEURS

Le galbe de tes seins et celui de tes fesses
Invitent gentiment ma main à des caresses
Qui les font se dresser ou qui les font frémir
Et emportent mon âme en torrents de désirs

Le sillon qui se creuse entre leurs deux rondeurs
Excite mon fantasme en une jeune ardeur
Et le poids de mes ans s’évacue dans le cri
De nouveaux tourbillons dans lesquels je suis pris

Comme un gant de velours le gouffre du mystère
Happe très doucement la verge qu’il enserre
De tes lèvres s’enfle la chaude turgescence
Et s’écroule dans toi toute ma résistance

Et dans ce corps à corps où la victoire est double
Je me fonds dans ta chair qui épouse mon trouble
Quand dans un long soupir nos êtres assouvis
S’alanguissent enfin, épuisés et ravis (9/08/2008)