Chers adhérents,
Le 24 mars dernier, en ma qualité de président du Cercle algérianiste de Lyon, j’avais adressé au maire de Lyon une lettre critiquant le prochain dévoilement de la plaque de l’Esplanade du 19 mars 1962, à Lyon 3e.
Le maire de Lyon a délégué Madame Tomic, adjointe, qui m’a fait parvenir la lettre ci-jointe que je vous communique. La lettre est assez longue, argumentée et traduit, je pense, une certaine considération pour les arguments que j’avais exposés.
Elle contient une erreur : les accords d’Evian n’ont pas été conclus avec le Gouvernement provisoire de la République algérienne, mais avec le FLN ce qui affaiblit un peu l’argumentation de l’adjointe au maire qui affirme que la dénomination de l’esplanade en cause ne rend pas hommage au FLN.
La lettre comporte également une imprécision en ce qu’elle ne mentionne pas que le référendum du 8 avril 1962 ratifiant lesdits accords avait exclu les populations d’Algérie.
Pour le reste, chacun de vous appréciera comme il l’entend la teneur de la réponse de l’adjointe au maire de Lyon.
Vous pouvez faire part de vos réactions par courrier adressé à Philibert Perret, qui me les transmettra.
Bien amicalement à vous tous.
Grégoire Finidori, Président du Cercle de Lyon.
Cercle Algérianiste de Lyon. Réponse de la mairie de Lyon au courrier de notre Président au sujet de l’affaire de l’Esplanade du 19 mars 1962.
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