1. Doctrine « America First » renforcée

Donald Trump continue de privilégier une approche nationaliste, mettant l’accent sur les intérêts américains. Cette doctrine se traduit par une réduction de l’implication des États-Unis dans les affaires internationales et une focalisation sur les priorités nationales. ​

2. Relations avec l’Europe et l’OTAN

Les relations transatlantiques sont marquées par des tensions accrues. Trump a exprimé des critiques envers les alliés européens, les exhortant à augmenter leurs dépenses militaires. La nomination de Matthew Whitaker en tant qu’ambassadeur des États-Unis auprès de l’OTAN s’inscrit dans cette volonté de renforcer l’alliance, malgré les divergences. ​

3. Approche envers la Russie et l’Ukraine

La suspension de l’aide militaire américaine à l’Ukraine vise à exercer une pression sur le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, pour qu’il accepte certaines concessions. Cette décision pourrait affaiblir la position de l’Ukraine face à la Russie et modifier l’équilibre des forces en Europe de l’Est. ​

4. Politique commerciale et économique

Trump adopte une politique protectionniste, envisageant des tarifs douaniers élevés, notamment à l’encontre de la Chine. Cette stratégie vise à réduire le déficit commercial américain et à rapatrier des emplois industriels, mais elle risque de provoquer des tensions commerciales internationales. ​

5. Positionnement au Moyen-Orient

Le soutien inconditionnel à Israël et l’adoption de mesures fermes contre l’Iran, telles que la réimposition de sanctions, pourraient accroître les tensions dans la région. Cette posture pourrait également compliquer les relations avec les alliés européens favorables à une approche diplomatique. ​

6. Relations avec la Chine

La politique étrangère américaine est de plus en plus centrée sur la rivalité avec la Chine. Trump cherche à renforcer les alliances en Asie-Pacifique et à soutenir Taïwan, tout en réduisant la dépendance aux matériaux critiques chinois. ​

En somme, la seconde présidence de Donald Trump s’oriente vers une politique étrangère axée sur le nationalisme économique, une redéfinition des alliances traditionnelles et une posture plus agressive envers les rivaux stratégiques des États-Unis.

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