Ne me remerciez pas mais pour vous
C’est plus fort que moi, je n’arrive pas à accorder une once de sincérité à cet homme-là ; à celui qui n’est même pas foutu de parler sans bafouiller, sans écorcher les mots, sans rebaptiser le Bataclan en " Bataclon ". Je n’arrive absolument pas à accorder le moindre crédit aux engagements qu’il prend, il a renié tant de ses promesses et commis tant de revirements. Je ne peux m’empêcher quand je le vois de me payer sa fiole : je repense à ses braguettes ouvertes, à ses bains de mer avec Valérie, à sa bedaine, à ses équipées en scooter, à ses errements, à ses blagounettes qui ne font rire que lui et ses serviles. Je ne peux m’enlever de l’esprit qu’il porte, lui et sa clique, une part de responsabilité dans ce qui est arrivé ce 13 novembre. Je ne peux ignorer ces multiples tentatives de récupérations politiciennes du moindre événement et de la moindre catastrophe. Je n’aime pas cette énorme manipulation patriotique qu’il a mis en oeuvre à cette occasion avec la complicité de médias tout aussi serviles. Ce poussah ridicule est grillé, il n’a plus une once de crédibilité. Il est cuit. Enfin, je l’espère.
Peu avant de conclure avec ce traditionnel et galvaudé " Vive la France, Vive la République ", Président dira : " Le patriotisme que nous voyons aujourd’hui se manifester, avec ces drapeaux fièrement arborés, ces rassemblements spontanés, ces foules qui chantent la Marseillaise ; tout cela n’a rien à voir avec je ne sais quel instinct de revanche ou je ne sais quel rejet de l’autre. Ce patriotisme est le symbole de notre union, de notre inaltérable résistance face aux coups qui peuvent nous être portés, car la France garde intacte, malgré le drame, malgré le sang versé, ses principes d’espérance et de tolérance. "
Bon, ce n’est pas le tout, mais dans deux jours, on attaque la COP, et là, aussi, croyez-moi, on va en bouffer du poussah ! Une pensée pour les automobilistes franciliens...