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LEURRES ET CHÂTIMENTS

, par  popodoran , popularité : 84%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
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19 octobre 2025
LEURRES ET CHÂTIMENTS

transmis par José Castano, (Hymne à Jupiter), Par Serge Siksik

En 2017, il traversa seul la cour Carrée du Louvre dans la nuit, baigné d’une lumière qui n’était pas la sienne et enveloppé de l’Hymne à la joie…

En 2027, il sortira de scène sans projecteurs, seul face au réel sur fond du Lacrimosa du Requiem de Mozart, car tout leurre finit par s’éteindre !

Macron, tu as voulu être plus qu’un homme d’État : une incarnation.

Tu t’es rêvé en Jupiter, dispensant les éclairs de la modernité, redessinant la France à ton image, celle d’un technocrate mondialisé qui croit qu’on gouverne un peuple comme on gère un portefeuille d’actifs... Mais l’Histoire, elle, n’obéit pas aux tableurs Excel. Elle réclame du souffle, du sens et du courage, trois vertus que tu as sacrifiées sur l’autel de la communication.

Depuis 2012, tu as avancé masqué : d’abord porte-parole de l’Élysée, puis ministre de l’Économie, enfin président. À chaque étape, tu as creusé la tombe d’une nation qui croyait te confier son redressement.

- En 2012, la dette s’élevait à 1 800 milliards d’euros ;
- en 2025, elle atteint 3 300 milliards.

Sous ton règne, la France a ajouté 1 500 milliards d’euros de dettes à son fardeau et tu continues de parler de « croissance verte » comme si le gouffre budgétaire n’était qu’un mirage comptable.

- Le « Mozart de la finance » a transformé l’État en start-up déficitaire, vivant de subventions, d’artifices et de prêts étrangers ;
- Tu installes en France le riche Qatar souteneur du Hamas et du terrorisme.
- Tu as vendu des bijoux industriels, puis tenté de les racheter pour sauver la face.

La France vend son patrimoine pour le louer à prix d’or.

L’affaire Alstom résume tout.

- En 2014, sous ta supervision, la branche énergie, fleuron stratégique national, a été bradée à General Electric pour douze milliards : turbines, brevets, emplois, tout y est passé.
- Quelques années plus tard, face au désastre, l’État français, penaud, a racheté à prix fort ce qu’il avait cédé à vil prix. Pourquoi vendre pour racheter ? Pour déguiser une capitulation en stratégie.

La manœuvre fut doublement cynique :

- Les actionnaires furent gavés,
- les ingénieurs sacrifiés,
- et la souveraineté énergétique dilapidée.

Quant à Jérôme Pécresse, alors dirigeant chez Alstom et époux d’une élue appelée à viser la présidence, sa présence dans ce théâtre d’ombres ajouta au soupçon d’une oligarchie fermée, où tout se vend et tout se tient.

Tu as ensuite livré la République aux cabinets de conseil : McKinsey, Boston, Deloitte, l’État sous perfusion privée.

Des milliards pour acheter des PowerPoint et des rapports creux, pendant que les hôpitaux agonisent et que les instituteurs mendient des moyens.

Tu as remplacé le débat politique par le « benchmark », la pensée par le tableau de bord, la souveraineté par la sous-traitance. La République est devenue une filiale, et toi, son PDG défaillant.

Mais ton échec le plus grave n’est ni financier ni industriel : il est moral. Tu as présidé à la montée de l’antisémitisme, ce poison que tu as dénoncé du bout des lèvres tout en caressant les islamistes dans le sens du voile.

Depuis le 7 octobre 2023, la France vit sous la menace : synagogues profanées, enfants insultés, professeurs menacés. Et toi, que fais-tu ? Tu condamnes les crimes tout en réhabilitant leurs narrateurs, tu préfères Abbas à Netanyahou, la neutralité tiède à la fidélité morale.

Tes discours « d’équilibre » ont résonné comme des gifles dans la mémoire juive de France. Sous ton règne, la France s’est délitée :

- économie effondrée,
- fractures identitaires béantes,
- violence politique banalisée,
- institutions décrédibilisées.

Ton parti n’existe plus, tes alliances sont fantômes, ton autorité s’est dissoute dans la fatigue collective.

La dissolution de 2024, présentée comme un acte d’audace, fut ton suicide politique.

Depuis, le pays ne se gouverne plus ; il survit par inertie. Le peuple, lui, regarde ailleurs : vers ceux que tu as voulu diaboliser, vers ces rivaux que ta suffisance a renforcés. Tu te rêvais en monarque éclairé, tu n’es plus qu’un technocrate crépusculaire. Ton « nouveau monde » n’a pas remplacé l’ancien : il l’a ruiné.

La France est aujourd’hui cette salle d’opération où le chirurgien a oublié le scalpel dans la plaie. Les marchés doutent, les agences dégradent, les citoyens désertent. Même tes fidèles s’éloignent : ce qu’ils préparent pour 2027 n’est pas ta succession, mais ton exécution symbolique.

Macron, tu n’es pas seulement le pire président de la Vᵉ République ; tu es le symptôme d’une nation qui a perdu foi en elle-même.

- Tu es l’enfant de sa fatigue et l’artisan de son effondrement.
- Tu as remplacé la conviction par la posture, la grandeur par la vanité, le politique par le bavardage. Et comme toujours, ceux qui ont détruit un monde prétendront ensuite vouloir le reconstruire.

L’heure de ton jugement viendra. Ce ne sera pas celui des urnes – que tu as déjà perdues – mais celui de l’Histoire : celui des peuples qui se souviennent, qui pardonnent parfois, mais n’oublient jamais.

- Tu as cru que la France était une marque ; elle est une mémoire.
- Tu as cru que les Français étaient des clients ; ils sont un peuple.
- Et tôt ou tard, ce peuple se relèvera pour solder tes mensonges et refermer ton chapitre.

Quand viendra 2027, ce n’est pas toi qu’on renverra, mais ton ombre.

Car celui ou celle que tu laisseras derrière toi – ce « successeur » issu de ta mouvance, fût-il rebaptisé, repeint ou déguisé en renouveau – portera ton empreinte, ton langage, ta suffisance. Il ou elle sera le visage fatigué de ton échec, le dernier reflet d’un pouvoir sans âme.

Et les Français, cette fois, ne se tromperont plus : ils ne voteront pas pour ton héritier, car ils auront compris qu’il n’est que le faux-nez du même désastre. Ce jour-là, Macron, ce ne sera pas une alternance ; ce sera ton procès. Car ton crépuscule politique n’effacera pas l’épée de Damoclès judiciaire suspendue au-dessus de toi :

Les affaires Alstom, McKinsey, les soupçons de favoritisme, les marchés publics confiés à tes amis, les zones d’ombre de ton financement, tout cela remontera à la surface. La justice, que tu as tant voulu dompter, frappera peut-être à ta porte. Et ce jour-là, tu comprendras que les tribunaux ne se gouvernent pas, qu’ils ne s’intimident pas, qu’ils ne cèdent pas à la communication.

L’Histoire retiendra que tu as cru être au-dessus des lois mais les lois, elles, t’attendent !

Tu as construit ton règne sur la mise en scène de la puissance ; il se terminera dans la nudité du réel : Le chef déchu, seul face à la justice, découvrant que le mensonge politique ne protège pas du jugement moral.

Et si les urnes t’ont déjà condamné, peut-être qu’un jour, ce seront les juges qui scelleront ton sort.

« Les illusions tombent une à une, comme les écailles d’un serpent mort » (Gustave Flaubert)

Serge Siksik (MABATIM.INFO)

Voir en ligne : https://popodoran.canalblog.com/202...