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FLN 1962 et Hamas 2023 : même barbarie, mêmes méthodes

, par  Manuel Gomez , popularité : 1%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Article publié le 26 octobre 23

L’air était doux, le soleil brillait, et cela laissait supposer une journée des plus radieuses, lorsqu’un groupe de musulmans fait irruption dans la conciergerie du stade de La Marsa, tout près de la base militaire.

Dans une véritable crise de folie meurtrière collective, les hommes s’emparent de la gardienne, Mme Josette Ortéga, une Européenne âgée de trente ans et, sans la moindre raison, faisant preuve d’une barbarie monstrueuse, ils la massacrent à coups de hache.

Couverte de plaies affreuses et dans un ultime effort, Josette Ortéga tente de s’interposer entre ses bourreaux et son petit garçon, André, âgé de quatre ans. Déchaînés, ils la frappent encore et encore puis, quand il ne reste plus qu’une loque sanguinolente, ils se jettent sur l’enfant et lui broient le crâne contre le mur.

Ils s’apprêtent à partir lorsqu’ils voient arriver une petite fille avec des fleurs à la main. C’est Sylvette, 5 ans, qui vient de cueillir les fleurs dans le jardin. Aussitôt ils se ruent sur elle et la frappent à coups de pieds et de poings puis, pour l’achever, la saisissant par les pieds, ils la fracassent contre le mur, comme son petit frère.

Quand Jean Ortéga, employé à la direction des constructions navales, franchit la grille du stade, le silence qui règne le fait frissonner. D’habitude, ses enfants accourent, les bras tendus dans un geste d’amour. Une angoisse terrible le submerge. Il s’approche lentement, regardant autour de lui puis, là, dans la cour, le petit corps désarticulé, tenant encore dans ses mains crispées des géraniums, la tête réduite en bouillie et baignant dans une flaque de sang noirâtre.

Ce n’était pas le 7 octobre 2023 en Israël mais le jeudi 1er mars 1962 dans une banlieue d’Oran, en Algérie encore française.

Ce n’était pas non plus le 7 octobre 2023 en Israël mais le 20 août 1955 à El Halia, petit village minier près de Philippeville, où les Arabes et les Français cohabitaient en parfaite osmose. 250 familles algériennes ainsi que 130 familles européennes travaillaient dans la mine, dirigée par un jeune ingénieur, M. Revenu, nommé tout récemment.

Le responsable local du FLN se nommait Zighout Youssef.

A 12 h, une katiba (bande de terroristes-égorgeurs du FLN), armée jusqu’aux dents, a massacré 123 habitants (71 européens, 52 musulmans et 120 disparus). Des bébés et des enfants écrasés contre les murs, des femmes violées et éventrées, des mères égorgées

Mais plutôt que de laisser des gens raconter ce qu’ils n’ont pas vécu, je préfère laisser la parole à Marie-Jeanne Pusceddu, qui était sur place ce jour-là (Marie-Jeanne a été recueillie, après l’indépendance, et dès son arrivée en métropole, par les sœurs de Saint-Vincent de Paul à Lacanau-les-Bains (Gironde) :

« Il était 12 h lorsque nous avons entendu des coups de feu et les youyous des mauresques. Tous les hommes travaillaient à la mine. Ma belle-sœur, Rosé, sa petite dernière, Bernadette (3 mois) dans les bras, et ses enfants, Geneviève 8 ans, Jean-Paul 5 ans, Anne-Marie 4 ans et Nicole 14 ans, sont venus se réfugier chez nous. Il y avait ma mère, mon frère Roland, 8 ans, mes sœurs Suzanne, 10 ans, et Olga 14 ans, et mon mari qui venait de rentrer pour déjeuner avec nous. Mon autre fils, Roger, 17 ans, travaillait à la mine.

*Les fellaghas ont fait irruption en cassant la porte à coups de hache. C’était Chérif qui les dirigeait. Chérif, le chauffeur de taxi, notre ami, lui qui avait assisté à notre mariage et était venu nous chercher à la gare à notre retour du voyage de noces. C’est lui qui commandait les fellaghas qui hurlaient : “Nous voulons les hommes !”

Chérif a tiré en pleine poitrine sur ma pauvre mère avec son fusil de chasse. Elle est morte sur le coup, avec Roland dans ses bras, grièvement blessé. Rosé a été tuée dans le dos et son bébé écrasé contre le mur. Ensuite Chérif a tiré sur moi et j’ai reçu la balle à hauteur de ma hanche. Olga, ma sœur, a été violée puis assassinée et mon autre sœur, Suzanne, blessée à la tête (elle en porte encore aujourd’hui la marque).

*Toute la famille Azaï a été également massacrée à coups de couteaux, la sœur de ma mère, son mari, ses deux filles, dont l’une était paralysée, et son autre fille, qui arrivait de France en vacances, déchiquetée à coups de couteaux avec son bébé.

*A la mine, le massacre s’est poursuivi. Mon frère assassiné, mon cousin Julien également alors qu’il se trouvait au restaurant. Pierrot Scarfoto, à coups de fourchette et les testicules coupées et enfoncées dans la bouche, tout comme mon neveu, René. Mon père, sourd de naissance, blessé s’est réfugié dans une galerie abandonnée où on ne l’a retrouvé mort que 15 jours plus tard. 13 membres de ma famille abattus ce même jour. »

Le 19 mars 1962, je jour même de la signature des « Accords d’Évian », à Eckmul (Oranie) 16 européens, dont 3 femmes, enfermés dans un hangar, et le FLN met le feu. Ils seront tous carbonisés.

Ce n’est pas le 7 octobre en Israël mais c’est tout aussi horrible et ce sont les mêmes assassins, les mêmes égorgeurs, les mêmes éventreurs, les mêmes barbares, et cela se passait dans (encore) trois départements français, les 91, 92 et 93.

Pas une ligne dans la presse de la Métropole, par un mot, une phrase, dans les médias (radios et tv). L’Europe n’était pas bouleversée, elle était muette, aveugle.

Sans doute que « ces vies de Français d’Algérie » valaient beaucoup moins que « la vie d’un Israélien, d’un Palestinien ou d’un Français d’aujourd’hui ».

Qu’en pense notre président ?

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Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2023/...