Des centaines de milliers d’étudiants appartenant à des familles aisées, qu’ils soient Marocains, Algériens ou Tunisiens, viennent en France poursuivre leurs études.
Mais que ces pays, qui ont retrouvé une soi-disant indépendance, ne nient pas la réalité de la colonisation.
N’en déplaisent aux historiens, qu’ils soient Français ou Algériens, avant la décolonisation, tous les petits Arabes bénéficiaient de l’apprentissage du français, apprenaient à lire, écrire, compter, et cela jusqu’en 1954, moment où le FLN et l’ALN se sont mis à assassiner, à égorger les directeurs d’écoles, les institutrices, les instituteurs, afin qu’ils n’enseignent plus et, depuis des décennies, ils nous abreuvent de mensonges, affirmant que la France colonisatrice organisait un génocide et qu’elle abandonnait les enfants algériens dans l’ignorance la plus totale.
Plus d’une centaine d’enseignants ont été tués en Algérie, entre 1954 et fin 1962, même après les accords d’Évian et l’abandon total de l’armée française, qui avait ordre de rester l’arme au pied pendant que ces barbares les enlevaient et les massacraient.
Voici une liste, non exhaustive : Institutrices et directrices.
Mlle ALCARAZ Lydie, égorgée à Mazouna le 8 mai 1957
Mme ALEMANY-FERNANDEZ, assassinée à Kherba en 1961
Mme CATALA, assassinée à Bérrouaghia en octobre 1960
Mme FLAMENT, enlevée à Mirabeau le 1er décembre 1959 – disparue
Mme HUGUES, tuée rue d’Isly, à Alger, le 26 mars 1962, par l’armée française
Mlle KHOLER Éliane, disparue au Clos Salembier, à Alger, en juin 1962
Mme MESQUIDA, tuée rue d’Isly, à Alger, le 26 mars 1962, par l’armée française
Mlle MORAND France, assassinée près de Boufarik le 16 octobre 1958
Mme PEREZ Claude, disparue à Inkerman le 4 mai 1962
Mme PICHELIN, assassinée à La Chiffa en mai 1956
Mlle PRUVOST, assassinée à Tizi-Ouzou en mars 1960
Mme ROBERT, assassinée à Montgolfier, avec ses 2 enfants, le 6 septembre 1962
Mlle SCHNEIDER Nelly, égorgée à Mazouna le 8 mai 1958
Mme SENU, assassinée à Rochnia le 30 janvier 1960
Mme SIX, assassinée à El Biar en novembre 1960
Mlle VALLE Antoinette, assassinée à St-Cyprien les Attafs en octobre 1959.
Instituteurs et directeurs :
ADDED Jacques, assassiné à Constantine en 1958
ARCAMONE Antoine, assassiné près de Guelma le 8 février 1958
BACRI Robert, assassiné sur la route d’Aïn Mokra (Bône) en 1959
BARBERIS Bernard, assassiné à Mechtras en 1958
BENECH Jean, assassiné à Oran le 21 octobre 1961
BEYTOUT Jean-Pierre, assassiné à Kouba le 3 février 1962
BON Pierre, assassiné à Aïn Dakar (Sétif) le 7 octobre 1961
BONAMY Gérard, disparu à Birkadem le 2 août 1962
BORDES Lucien, assassiné à Alger en mars 1962
BOSSERT, assassiné à Abbo
CANILLAC Gérard, assassiné à Kherba, près d’Affreville, en 1961
CECCALDI Antoine, assassiné à Blida le 2 décembre 1959
CHAROLLES, assassiné avec sa femme et leur bébé en 1956
CHILLAUD Claude, disparu à Boufarik le 30 juillet 1962
CHOUKROUN Akli, assassiné à Sidi Aïch en 1960
COURIOL Jean, disparu à Rocher Noir le 11 juin 1962
COURVOISIER, disparu à Tlemcen, début 1962
DAMPROBE, assassiné à Mac Mahon me 16 juin 1960
DJAFFER Mohamed, assassiné à Birmandréis le 26 janvier 1962
EMOURGEON Jean-Pierre, assassiné à Constantine en mars 1962
FALZON Bernard, assassiné à Aïn Kerma le 11 mars 1962
FIORE Gérard, disparu à Jemmapes le 26 avril 1962
FLAMENT André, assassiné à Bouberak le 1er décembre 1959
GARCIA André, disparu le 28 avril 1962
GARCIA Marcel, disparu à Oran le 5 juillet 1962
GAUTIER Françis, assassiné à Souma le 2 décembre 1959
GINESTE Daniel, disparu à Aïn el Turck le 5 juillet 1962
GRIMALT Jean-Claude, disparu à Belcourt (Alger) en mai 1962
GROUART de TOCQUEVILLE Arnaud, assassiné à Kenchela le 14 juillet 1961
HADDID Jacky, assassiné à Constantine en 1957
HASSEN Alfred, égorgé à Tizi-Ouzou
JOUGOUGNOUX, égorgé près de Bougie en ?
LAMENDOUR Gilbert, tué rue d’Isly, à Alger, le 26 mars 1962
LESCALIER Guy, disparu à Misserghin (Oran) le 6 juillet 1962
LLINARES Noël, assassiné à Alger au mois de mars 1962
LUCCHINI Antoine, assassiné rue Darwin, à Alger, le 17 novembre 1961
LURATI Henri, tué rue d’Isly, à Alger, le 26 mars 1962, par l’armée française
MONNEROT Guy, assassiné à Tifefel (Aurès) le 1er novembre 1954
NAUDONT Norbert, assassiné à Sidi-bel-Abbès le 9 octobre 1956
NICOLAÏ Jean-François, assassiné à Vieux Mila le 11 avril 1956
PARDO Raymond, disparu à Oran le 5 juillet 1962
PASQUALINI Marius, assassiné à Maison-Carrée, près d’Alger
PALISSIER Armand, assassiné à Alger le 10 janvier 1961
PEREZ Vincent, assassiné à Alger en novembre 1956
PIACENTILE Georges, assassiné à Oran le 25 juin 1961
PISSIS Henri, disparu à Hassi-Messaoud le 11 septembre 1962
RUBIO Antoine, assassiné à Aïn Temouchent le 5 juillet 1962
RUBIO José, disparu à l’Arba le 17 mai 1962
ROUSSEAU Jean-Claude, assassiné à Maison-Carrée en février 1962
SEMBACH Marc, assassiné à Constantine le 28 février 1962
SINTES Roger, disparu à Alger le 23 juin 1962
TOUBAL Mahieddine, assassiné à Maison-Carrée début 1962
TOUX Pierre, assassiné à Bugeaud en 1961
ULPAT Marcel, assassiné à Oran le 5 juillet 1962
VAISSADE, assassiné cité Ameziane, à Constantine, en 1961
VIALA Marius, assassiné à Affreville le 19 février 1962
WOLF Henri, assassiné à Oued Fodda en juillet 1962.
Si tous les maires des villes et villages de la France métropolitaine avaient l’excellente idée de baptiser des avenues, places, rues ou parcs du nom de ces enseignants originaires de leurs communes, cela leur permettrait de détruire toutes les plaques attribuées aux traîtres et ennemis de la France qui ont aidé physiquement ou financièrement à assassiner, égorger ou enlever ces quelques dizaines de serviteurs de la France… et de l’Algérie française.
Il y a bien eu des crimes contre l’humanité lors de la colonisation française en Algérie, mais les criminels sont ceux que vous appréciez, que vous soutenez, que vous honorez, Monsieur le Président Macron ! Aussi bien en Algérie qu’en Indochine.