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Pourquoi même Amine Elbahi raconte des bobards sur le 17 octobre 1961 ?

, par  Manuel Gomez , popularité : 17%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Bonjour Visiteur à partir du 15 juillet 2025

Je suis assez ennuyé de devoir publier cet article car il interpelle un juriste franco-algérien, Amine Elbahi, dont j’apprécie tout particulièrement les interventions quotidiennes, souvent brillantes, dans L’Heure des Pros sur CNews, et cela depuis son documentaire vérité sur sa ville natale, Roubaix, lors de l’émission Zone Interdite en 2022.
Amine m’avait choqué une première fois alors qu’il réclamait le retour en France de tous les djihadistes retenus prisonniers en Syrie. Mais il est vrai qu’il souhaitait surtout le retour de sa sœur partie faire le jihad en 2014 et cela l’avait très sérieusement traumatisé.

Or, mercredi 6 août, toujours dans « L’Heure des Pros » sur CNews, Amine Elbahi a déclaré subitement que son grand-père, dont je n’ai pas retenu le nom, avait été tué et jeté dans la Seine le 17 octobre 1961 « par les policiers, sous les ordres du préfet d’extrême droite Maurice Papon, lors de la manifestation FLN ».

Qu’il me soit permis de réclamer à Amine la preuve irréfutable de l’assassinat de son grand-père par les forces de l’ordre ce 17 octobre 1961.
Ce n’est pas à lui que je vais apprendre que tout corps jeté dans l’eau, s’il n’est pas lesté correctement, remonte inévitablement à la surface et échoue sur une berge. Or, sur les soi-disant 200 à 300 cadavres, jetés dans la Seine ce jour-là, pas un seul corps n’a été découvert sur les bords de Seine, entre Paris et Rouen, ni les jours, ni les semaines suivantes.

Je l’ai souvent écrit, en tant que journaliste d’investigation du quotidien parisien L’Aurore, j’ai suivi pas à pas les enquêteurs officiels désignés par le gouvernement. Ce rapport officiel de la commission d’enquête a été remis, sur leur demande en 1998, au Premier ministre Lionel Jospin ainsi qu’au ministre de l’Intérieur, Jean-Pierre Chevènement (qui ne peuvent être catalogués d’extrême droite).
Il confirme mes affirmations sur le nombre de victimes comptabilisé au cours des journées des 17 au 20 octobre 1961.
Cette commission, dénommée « La mission » » était composée de :
- M. Dieudonné Mandelkern, président de section au Conseil d’Etat.
- M. André Wiehn, inspecteur général de l’administration.
- Mme Mireille Jean, conservateur aux Archives nationales.
- M. Werner Gagneron, inspecteur de l’administration.

Elle a examiné scrupuleusement les :
- Archives de la préfecture de police.
- Archives du ministère de l’Intérieur.
- Archives de l’Institut Médico-Légal.
- Dossiers d’enquête de la police judiciaire.
- Graphique des entrées de corps N.A. (Nords-Africains) de septembre à fin octobre 1961.

Entre le mois de septembre et le 6 octobre 1961, 90 morts ont été dénombrés, dont 10 dans la seule journée du 3 octobre et 50 cadavres par noyade ont été découverts dans la Seine, la Marne ou les canaux, donc bien avant le 17 octobre.
En ce qui concerne plus particulièrement la manifestation interdite du 17 octobre, le nombre de manifestants était estimé entre 20 et 25.000. Encadrés par des groupes de choc armés. Les instructions du FLN menaçaient de mort les Français musulmans algériens qui n’obéissaient pas aux consignes.
11.358 ont été interpellés.
2299 ont été transportés de métropole vers l’Algérie après le 17 octobre 1961.
Le ministre de l’Intérieur, lors de la séance du 31 octobre 1961, a fait part aux sénateurs du bilan de 7 morts et 136 blessés hospitalisés entre le 17 et le 20 octobre 1961. Mais, nous dit-on, les cadavres ont été déposés à la morgue les jours suivants.

C’est absolument faux !

**Les archives de l’Institut Médico-Légal de Paris affirment qu’entre le 18 et le 21 octobre, 4 cadavres de NA (Nords-Africains) seulement furent admis à la morgue :
- Abdelkader Deroues, tué par arme à feu à Puteaux.
- Lamara Achemoune, tué par balle.
- Guy Chevalier, mortellement blessé devant le cinéma REX.
- Achour Belkacemi, tué par un tir d’un gardien de la paix.
- Abdelkader Bennamar, écrasé par un véhicule.
- Amar Mallek, mortellement blessé par un gendarme.
- Ramdane Mehani, mort pendant son transfert.
- Le 18 octobre, Achour Belkacem, tué par un policier invoquant la légitime défense et Abdelkader Benhamar, mort dans un accident de la circulation à Colombes.
– Le 20 octobre, Amar Malek, tué par balles par un gendarme.
– Le 21 octobre Ramdane Mehani, mort dans des circonstances inconnues.
Mais ceux qui nous gouvernent sont sans doute persuadés que les médecins légistes et les fonctionnaires d’État ont été payés ou ont subi des pressions afin de dissimuler ces 200 à 300 cadavres… et que depuis plus de soixante ans ils se taisent !!

Pour la totalité de l’année 1961, 308 cadavres de « N.A. » sont passés par l’IML, la plupart exécutés par le FLN dans sa guerre contre les Messalistes.
Sur ces 308 cadavres de « N.A. », 34 retrouvés, dans la Seine ou la Marne notamment, étaient des harkis, des partisans de la France, ou des membres du MNA, une des méthodes d’assassinat du FLN consistant à noyer ses opposants.
Et surtout que ce sont ces mêmes assassins du FLN qui étaient les organisateurs de cette manifestation pacifique.
Ces chiffres cités dans mes livres et mes articles n’ont jamais été contestés.
Est-ce que l’un de ces morts est le grand-père d’Amine Elbahi ? Si ce n’est pas le cas, peut-être a-t-il été victime de l’un des environs 4000 assassinats commis par le FLN entre 1954 et 1962 sur le territoire français ?

**Tous les autres chiffres n’ont été avancés que par rumeurs ou affabulations par des pseudo-historiens, sympathisants FLN, porteurs de valises ou propagandistes gauchistes. Tout comme les 45.000 morts lors de la répression du 8 mai 1945 qui ont servi de propagande durant des décennies aux différents gouvernements algériens et reconnus depuis comme totalement faux par les vrais historiens algériens. https://ladocumentationfrançaise.fr

Voir en ligne : https://magoturf.over-blog.com/2025...