Il n’y a pas encore de mosquée à Colombey-les-deux-Eglises, mais que les fidèles se rassurent, ça ne saurait tarder (pourquoi pas, d’ailleurs à la place d’une des deux églises). En attendant, le site « Trouve ta mosquée » propose 7 mosquées à proximité raisonnable… Et pendant ce temps-là, Boualem Sansal reste enfermé en Algérie, Macron, toujours prêt à enfiler sa tenue de combat contre la Russie, est aux abonnés absents. Franchement, il n’y a pas de quoi être fiers.

Savez-vous, bonnes gens, que l’Algérie consacre 20% de son budget à des dépenses militaires, en particulier à l’entretien d’une armée pléthorique, et à l’achat d’armes, essentiellement à la Russie. 20%, comme le souligne l’économiste Jacques Sapir, est le signe d’une économie de guerre. Le régime algérien, régime dictatorial s’il en est, ne survit, comme la Corée du Nord ou l’Iran, qu’en s’inventant des ennemis assoiffés de son sang : son voisin le Maroc, qu’il jalouse avec d’autant plus de frénésie que le royaume chérifien, contrairement à l’Algérie, est prospère et bien gouverné. Et puis il y a la France, l’exutoire idéal et éternel : c’est parce que la France a colonisé l’Algérie pendant 132 ans (la vérité serait de dire que c’est parce que la France ne colonise plus l’Algérie depuis 63 ans) que le niveau de vie des classes populaires algériennes est au plus bas, que le système de santé est inexistant, que l’éducation est en capilotade, que les villes manquent d’eau, que les immeubles sont en ruine, les routes défoncées, que la jeunesse algérienne n’a qu’une idée en tête, foutre le camp… La France, et les traitres à leur patrie qui, comme Boualem Sansal (qu’Allah maudisse la mère qui l’a enfanté), crachent sur la démocratie exemplaire qu’est l’Algérie, la dénigrent, l’insultent, l’avilissent. Qu’ils croupissent jusqu’à la mort dans un cul de basse fosse !
Après un procès en appel qui n’a duré que 10 minutes, d’autant plus rapide que l’avocat Français (mais non juif, son avocat juif ayant été interdit de séjour en Algérie) n’avait pas obtenu un visa pour venir le défendre, la condamnation de Sansal a été confirmée. Tollé en France, menaces de tout casser, les accords de 68, les aides, les visas, les soins dans les hôpitaux français, l’Algérie allait voir de quel pétrole nous nous chauffons… Non, je rigole. Silence pesant, dans l’espoir d’une grâce accordée par le bon président Tebboune, pour l’anniversaire de l’indépendance, ce funeste 5 juin 1962 où, à Oran, des centaines de Pieds-Noirs furent massacrés sans que l’armée française ne bouge le petit doigt, sur l’ordre impératif du président de la République Française, l’intraitable général de Gaulle !
Aujourd’hui, l’histoire se répète : comme les Pieds-Noirs abandonnés en 1962 parce que ces cons aimaient trop la France, Sansal, est, lui aussi, passé à la trappe, et le pouvoir algérien continue à se foutre de nous, en concoctant la prochaine humiliation qu’il s’apprête à nous faire subir.
Vous n’avez pas voulu d’une Algérie Française (les Algériens auraient eu au moins toutes les raisons de rester en Algérie, ne serait-ce que pour se battre contre le colonisateur – LOL), prévenait Jean-Marie le Pen, vous aurez une France Algérienne.