Ces « Français » qui doivent tout à la France et à qui la France ne doit rien, mais qui exigent toujours plus.

Rima Hassan, nul ne peut en douter, est une femme de conviction, qui mène avec obstination, je dirai même avec panache, un combat pour Gaza et la Palestine. Ce serait son droit le plus strict, et on ne pourrait que l’admirer, s’il n’y avait comme un bémol : Rima Hassan est députée européenne Française. Née en Syrie dans un camp de réfugiés palestiniens, elle a été recueillie à 9 ans, par la France, avec sa mère et ses 5 frères et sœur. La France, généreuse, l’a logée, elle et sa famille, l’a éduquée, lui a permis de faire des études supérieures, et lui a accordé la nationalité Française. Rima Hassan est un symbole. Le symbole d’une France et de Français qui ont mis la main au portefeuille pour qu’une petite palestinienne sans avenir devienne une Française brillante. A tout le moins, on aurait pu attendre un « tout petit peu » de reconnaissance de sa part pour le pays qui en a fait ce qu’elle est.
Eh bien non ! Rima Hassan, dans sa vie professionnelle, exclusivement dédiée aux « migrants et réfugiés », ou dans ses interventions de députée Française au parlement européen, ne s’est jamais, au grand jamais, intéressée au sort des Français à qui elle doit tout. Sans compter que chaque fois qu’elle peut taper sur la France et les « Gaulois », elle y va allègrement. Ainsi son récent discours au parlement européen à l’occasion de l’anniversaire des « accords » (qui n’ont jamais été ratifiés par l’Algérie) d’Évian : « L’Algérie s’honorerait de prendre de la hauteur face aux bassesses de la France », ou, durant l’entre-deux-tours des élections législatives de 2024 en France : « l’Algérie est et restera la Mecque des révolutionnaires et de la liberté. J’ai trouvé avec l’Algérie ce que je ne peux pas encore embrasser : un chez-moi »… Que ne joint-elle pas l’acte à la parole ?
Rima Hassan est, je le répète, un symbole de la France des « Français de papier », Français qui ne se sentent en rien Français, ni de cœur ni même d’appartenance, qui revendiquent tous les avantages d’une nationalité française, mais n’en respectent aucun des devoirs. Et comme elle, et pire qu’elle – elle au moins a réellement souffert pendant son enfance, même si la France n’y est pour rien -, il en existe des milliers, voire des centaines de milliers, de ces « Français » qui détestent la France, parce qu’ils savent qu’ils ne seront jamais vraiment Français, ou alors dans très longtemps, ou alors quand la France ne sera plus française – mes propos ne sont en rien racistes, c’est la pure et simple constatation que nos différences sont encore beaucoup plus importantes que nos convergences -. Le roi du Maroc, Hassan II, avait tout expliqué en son temps : un Marocain ne sera jamais un Français… comme un Français ne sera jamais Marocain ou Algérien -les Pieds-Noirs l’ont payé de leur cercueil ou de leur valise-.
Mais si les Français de papier peuvent avoir des excuses, il est des Français qui n’en ont aucune : ce sont les Français, les enracinés, les natifs, qui détestent tellement ce qu’ils sont devenus qu’ils souhaitent en finir avec leur propre pays. A ceux-là, il ne faudra jamais pardonner.