VIVE ROBERT MENARD

L’édile biterrois n’en finit pas de nous étonner . Pour sa fameuse crèche, il brave le Préfet, représentant direct de l’État socialiste, actionné par le Front de Gauche local. Il balaye d’un revers de mains un quarteron de libres penseurs, derniers vestiges de la première internationale crée à Londres en 1864, lesquels ont curieusement attendu 109 ans pour exiger le respect de la Loi de 1905 sur la laïcité !

Robert Ménard est, le moins que l’on puisse dire, un homme courageux qui s’exprime sans langue de bois et qui a su se défaire du carcan du politiquement correct.

Mais la qualité essentielle de Robert Ménard est d’avoir le sens du devoir et l’amour de la Patrie. Une qualité qui n’existe pratiquement plus depuis la fin de la guerre d’Algérie : Il l’a prouvé le 5 juillet dernier en commémorant les horribles massacres d’Oran du 5 juillet 1962 par le FLN de centaines de Pieds-Noirs et de Harkis et le 5 décembre dernier en annonçant son intention de renommer la rue du « 19 mars 1962« en rue « Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc ». 

Que n’a-t-il fait là ? Comme ces ayatollahs de la laïcité qui n’ont rien trouvé à redire lorsque la mairie de Paris a fêté le Ramadan et fait installer, Place Vendôme un "sextoy géant gonflable" en lieu et place du sapin de Noël mais qui veulent détruire les crèches, la presse gauchiste, "Libération" en tête, l’opposition socialiste et bien entendu la FNACA crient au scandale !

Oui, effectivement, scandale il y a , lorsque l’argument de laïcité sert à tenter d’effacer les seules traditions chrétiennes de la France. Oui, le scandale est bien présent et même incommensurable, lorsque des municipalités indignes osent baptiser des rues et des places de leur commune « 19 mars 1962 » . Cette date ne marque pas comme ils l’affirment mensongèrement, la fin de la guerre d’Algérie, mais bien le signal des massacres de dizaines de militaires du contingent, de milliers de Pieds-Noirs et le génocide des Harkis et des populations musulmanes francophiles.

Alors Bravo Monsieur Ménard pour votre intention courageuse de faire disparaître de votre ville cette date infâme qui ravive les blessures de dizaines de milliers de familles de victimes du FLN.

Merci, d’avoir fait fi de l’opposition socialiste de Béziers et des exigences idéologiques de la FNACA, lesquelles n’ont pas bronché lorsqu’en 2013 la ville de Saint Ouen a baptisé de manière honteuse une rue « Nadia GUENDOUZ » militante active de l’organisation terroriste FLN, ennemie jurée de la France.

Merci enfin de rendre hommage à un Grand Français, le Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc, héros de la résistance, déporté au camp de concentration nazi de Buchenval puis au camp satellite de Langenstein-Zwiberger où il est parmi les 30 survivants d’un convoi qui comportait plus de 1000 déportés. Officier Saint-Cyrien d’exception qui n’a pas hésité à se sacrifier pour respecter la parole donnée aux Français d’Algérie, il est interné pendant 5 ans dans les geôles gaullistes, gracié le 25/12/1966, réhabilité en 1978 puis fait Grand-Croix de la Légion d’Honneur le 28/11/2011.

Jean-Louis Martinez.